Ame détruite

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Lundi 25 Février 2008 à 17:10
Je vous propose de découvrir, si vous le voulez, une fanfic assez sérieuse que j'ai malheureusement arrêté au bout de 5 chapitres par manque de motivation. Si certains se sentent interessés à lire la suite, je la mettrai colontiers et peut-être la motivation me reviendra afin de continuer...

La fanfic en question porte sur Final Fantasy en général en reprenant certains lieux toutefois modifiés pour le scénario, des personnages de la saga dont j'ai gardé le nom et la personnalité de chacun est aussi conservée; mais on remarquera quelques changements pour certains persos.

Pour commencer je mets un résumé qui devait en vérité servir de teaser:

" Ame détruite


En résumé…

Forger une véritable relation n’est pas chose aisée. Si la fidélité et la sincérité que nous dévoue notre semblable pouvaient être vérifiées, la vie ne serait-elle pas moins palpitante ? Un périple au départ organisé, prenant une tournure incertaine, rendrait sans conteste toute force vulnérable. Les cinq doigts de la royauté sont eux aussi susceptibles de rencontrer certains obstacles ayant la particularité d’être incertains. Ces doigts, ou plutôt ces cinq héros au cœur plein de bravoure, confrontés à la trahison, la perfidie, le doute et même de la peur de perdre un proche plus que leur propre mort.
Un Dieu avide de contrôle qui ne connaît que l’avarice veut imposer sa supériorité au monde entier en manipulant l’esprit des gens par mensonges. Se jouant de cette faiblesse propre aux humains, il peut à ses vastes volontés mettre le monde en grand péril, sans même que personne ne le réalise. Le lieu d’une confrontation sans précédent est inévitable, et nécessaire à la survie que nous entreprenons tout le long de notre existence. "

Si les critiques sont bonnes, je continue volontiers en vous donnant le 1er chapitre!
Celui qui désire la mort de quelqu'un doit être prêt à subir le même sort.
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Lundi 25 Février 2008 à 17:37
Pas mal... Un chouilla philosophique (un gros chouilla) ! Moi je dis : LA SUITE !
Si la fin est proche, pourquoi on ne peut pas la voir ?
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Lundi 25 Février 2008 à 21:18
Citation ( gogo le Lundi 25 Février 2008 à 17:37 )

Pas mal... Un chouilla philosophique (un gros chouilla) ! Moi je dis : LA SUITE !




Eh eh c'est un résumé qui laisse place à tout le mystère! Je n'ai même pas écrit les événements desquels j'ai parlé mais il sont tous dans ma tête :) Bref entrons dans le vif du sujet alors!



Ame détruite




Chapitre I : Les espoirs d’un monde








Ce soir, Cloud rêvait d’astronomie. Comme beaucoup d’autres soirs, il était monté sur le toit d’où l’on peut accéder depuis une fenêtre de sa chambre.
Celes : Encore la tête dans les nuages, Cloud ?
Cloud : Celes ?
Celes : Tu sais pourtant bien qu’en tant que soldat du royaume d’Alexandrie, tu dois participer à la reconstruction de la ville de Altair. Le roi compte sur toi, le sais-tu ?
Cloud : Biggs et Luzzu jouent encore aux cartes ?
Celes : Malheureusement, Biggs compte même rester pour la nuit. Cet homme ronfle encore plus fort qu’un Béhémoth enrhumé, il m’est tellement insupportable.
Cloud : Je te rejoindrai dans cinq minutes.
Celes : Cloud, n’oublie pas que la vie peut être encore plus belle que la plus inconcevable utopie.
Elle repartit sans rien ajouter de plus. Cloud descendit quelques minutes plus tard, comme il l’avait dit. Il prit son matériel et descendit dans la salle à manger où se trouvaient Luzzu, Biggs, et Celes.
Cloud : Es-tu prête, Celes, ou je pars sans toi ?
Celes : Attends ! Je n’en ai pas pour longtemps.
Luzzu : Tu es battu, mon cher Biggs, sept à trois ! Cloud, tu ne voudrais pas faire une partie de Triple Triad ? Je n’utiliserai pas mes cartes de boss, si cela te rassure.
Cloud : Je vais te mettre la pâtée !
Quinze minutes se sont écoulées…
Luzzu : Ce n’est pas grave, tu auras peut-être plus de chance avec le hypello du bar d’à côté.
Celes : Belle pâtée, mon cher Cloud.
Cloud : …
Celes et Cloud quittèrent tous deux Gatrea pour se rendre à la ville voisine, Altair. En chemin, Celes cueillit une marguerite au sol, puis la glissa sous son bandeau.
Celes : Comment me trouves-tu coiffée de cette fleur ?
Cloud : …
Celes : Tu sais, ce n’est pas à cause d’une défaite à un stupide jeu de cartes que tu ne dois plus m’adresser la parole.
Cloud : Je ressens de mauvais présages. Je ne connais ni leur nature, ni leur provenance.
Celes : Tu m’as l’air bien étrange, aujourd’hui.
Ils ne dirent plus un mot jusqu’aux portes de la ville de Altair. Deux mois auparavant, cette ville fut complètement saccagée d’un bout à l’autre par un cyclone, qui fit par la même occasion une dizaine de victimes, dont une présumée morte. Le roi, portant le nom de Cid, réunit toutes les personnes ayant les capacités requises à la reconstruction de la ville. Il confia même ce devoir à ses soldats, bien qu’à contrecoeur à cause de la guerre qui faisait rage.
On voyait au loin un point rouge qui se rapprochait. Un mog. Il tenait une lettre entre ses pattes.
Mog : Une lettre de sa majesté le roi Cid pour le seigneur Cloud, coubo.
Cloud : Je suis Cloud.
Le mog lui remit la lettre, et repartit comme il était venu.
Celes : Qu’est-ce que c’est ?
Cloud : Une lettre du roi. Ca dit :
« Seigneur Cloud,

Votre grade en dit long quant à vos actions effectuées au service du royaume. Vous savez que j’en attends beaucoup de votre part. Mais sans vouloir vous accabler de responsabilités, je souhaite modifier les ordres qui vous ont été donnés. La reconstruction de la ville avance considérablement vite, ce qui me permet de vous confier de nouvelles fonctions. Vous en saurez plus en vous présentant à la salle du trône le plus prestement possible.

-Votre roi, Cid. »

Celes : De nouvelles fonctions ? Quelles peuvent-elles bien être ?
Cloud : Il n’existe qu’un seul moyen de le savoir.
???: Raconte-moi ce qui t’arrive, Cloud.
Cloud : Squall ?
Squall et Cloud étaient amis et parfois rivaux. Squall s’est aussi soumis aux ordres du roi, car il n’était auparavant qu’un vagabond armé avant sa rencontre avec Cloud sur le champ de bataille. Squall ne se battait que pour maintenir sa survie, tandis Que Cloud crut se retrouver face à un ennemi. Ils se lancèrent ensuite tous deux dans le feu d’un combat interminable. Trois jours et trois nuits passés à croiser le fer sans pouvoir déclarer un vainqueur, puis ils s’effondrèrent d’épuisement. Celes intervint finalement pour mettre fin au combat et établir un dialogue. Elle convainquit même à Squall de proposer ses services au roi. Ce dernier accepta et se retrouve à présent dans un escadron, sous le commandement du général Cloud. Les deux rivaux purent enfin régler le malentendu qui s’est installé à cause d’un malencontreux préjudice.
Cloud : Où sont les autres ?
Squall : De qui veux-tu parler ? Eiko et Strago ? La petite dort sans doute déjà, et le vieillard doit se trouver, en ce moment, en train de picoller au pub.
Celes : Je vais de suite le rejoindre. Tu passeras me prendre quand tu auras fini, Cloud ?
Elle partit.
Squall : Elle nous laisse enfin en paix.
Cloud : Qu’y a-t-il ?
Squall : Je tenais à te montrer ceci.
Il sortit de la poche de son blouson un vieux talisman apparemment sans aucune valeur dont la pierre précieuse au centre n’émettait pas une seule étincelle.
Squall : Je l’ai découvert il y a quelques jours sous une de ces maisons en ruine. Cet objet m’était si étrange et peu familier que je l’ai cru venir du cyclone.
Cloud : Ca ne peut être possible. Ce cyclone ne toucha aucune autre ville avant celle-ci. Tu ferais mieux de t’en débarrasser avant que cet objet n’attire d’éventuels conflits. Nous sommes très vulnérables à cause de cette satanée guerre.
Ils ne s’échangèrent plus un mot, et quand ils eurent fini, ils se saluèrent. Squall prit le chemin de la caserne, tandis que Cloud se rendait au pub. Celes était en train de discuter avec Strago. Ils avaient tous deux bu et riaient pour des broutilles. Cloud prit son amie par le bras et l’emmena dans une des chambres au premier étage du pub, puis il la posa sur un des lits. Il s’apprêtait à quitter la pièce quand Celes murmura son nom.
Cloud : Oui ?
Celes : Tu te souviens de ce que je t’ai dit quelques heures plus tôt, à propos de tes rêves ?
Cloud : Je m’en souviens.
Celes : Oublie tout cela, tu n’as pas de conseils à recevoir d’une fille aveugle qui ne se fie qu’aux apparences.
Cloud : Dors, maintenant.
Il sortit de la chambre. Deux minutes plus tard, Celes dormait à point fermé. Quant à Cloud, qui se trouvait dans la chambre voisine, a voulu méditer sur la lettre du roi, mais surtout sur l’objet mystérieux que Squall lui avait montré. Ce n’était qu’une babiole insignifiante, mais elle titillait la réflexion. Il partit alors dans son monde onirique non en toute quiétude. Le matin suivant, il se leva de bonne heure, et ne pu s’empêcher de se rendre le plus tôt possible au château, comme le roi Cid le lui avait demandé. Le château était entouré par une enceinte, en plein milieu de la ville. L’intérieur comprenait un niveau souterrain, le hall, un étage de cuisines, un étage pour les conférences, un étage pour la salle à manger, et le dernier étage pour la salle du trône. A l’étage souterrain, on y trouvait une forge d’armes et d’équipement de combat, une salle d’entraînement et un vestiaire, Cloud approchait du portail de l’enceinte quand il vit un garde à l’allure pâle.
Cloud : Capitaine Steiner ?
Steiner : C’est toi, Cloud.
Cloud : Que faites-vous ici ?
Steiner : Sa majesté la jeune reine Grenat d’Alexandrie me donna il y a trois jours la consigne de louer mes services à son oncle, le roi Cid.
Cloud : Et qu’est-ce qui vous rend si triste ?
Steiner : Mon devoir est de veiller sur la jeune reine, quelles qu’en soient les circonstances. Après un voyage terriblement long, me voilà aux grands regrets.
Cloud : Capitaine, il vous est à présent permis de vous adonner à autre chose qu’à la protection de la reine. Elle ne pourrait être mieux protégée qu’elle ne l’est aujourd’hui. Donnez-vous seulement l’occasion de vous constituer une existence.
Steiner : Je me souviendrai de tes paroles. Ma manière étouffante de protéger sa majesté doit sans doute l’accabler. Elle a assez de responsabilités pour devoir aussi s’occuper de moi. Je t’en prie, tu peux passer.
Personne ne circulait dans la cour du château, même pas un moomba. Arrivé dans le hall, il ne vit que des personnes lustrant des armures. Puis il prit l’élévateur mécanique pour la salle du trône. Il parcourut quelques mètres et s’aperçut que seul Albert, le porte-parole du roi était présent. « Sa majesté est sur le balcon côté ouest, seigneur Cloud », lui dit Albert. Le roi Cid était là, il explorait de ses yeux l’étendue de son royaume. Il paraissait plein d’ambitions.
Cid : C’est vous, seigneur Cloud ?
Cloud : …
Cid : Vous êtes venu tel que je l’avais convenu. Comme vous le savez déjà, j’ai une mission importante à vous confier à vous, mon meilleur soldat. J’ai à maintes reprises, de par le passé, donné cette mission à mes plus braves généraux, mais en vain. Non seulement aucun d’entre eux n’a mené sa mission à bien, mais nul n’en est revenu ; et que chaque fois que l’on venait me rapporter qu’ils ne reviendraient pas, je ressentais une grosse déchirure dans mon âme. Je ne tiens pas à ressentir cette blessure une fois de plus, mais la requête que je tiens à vous proposer pourrait décider du destin du monde. Par où vais-je commencer ? Il y a depuis plus d’un millénaire, quelque part, un démon incandescent que l’on nommait Ifrit. Son rôle était de répandre sa chaleur sur le monde entier et il avait le pouvoir de raviver toute forme de vie. Mais je sens que depuis une quarantaine d’années, tout se meurt ; autant les plantes que les animaux ou que les humains, et cette guerre en est la triste conséquence. Les ondes magiques de ce démon ont cessé d’émettre pour une raison qui m’est inconnue. J’ai passé ma vie à tenter de découvrir ce qui lui était arrivé.
Cloud : Quarante ans ?
Cid : Oui. Et finalement, un de mes éclaireurs l’a découvert. Tu t’en rends compte ? Un simple moomba ! Il se trouve que ce démon eut été entendu dans une grotte des montagnes diamantines. Mais prenez garde, les rumeurs répandent que le démon fut scellé et emprisonné grâce à une incantation récitée par un personnage que nous ne connaissons pas, à notre grand regret. Cloud, tous les espoirs du monde ne reposent plus que sur ta décision.
Cloud : Je suis désormais prêt à partir.
Cid : Tu n’as pas peur d’y aller seul ?
Cloud : Je ne veux mettre personne en danger.
Mais quelqu’un écoutait la conversation derrière une colonne.
???: Tu n’iras nulle part sans moi !
Cloud : Celes ? Comment es-tu entrée ?
Celes : Je t’ai entendu te lever ce matin, je savais que le roi te confierait une fois de plus une périlleuse mission, et je savais aussi que tu ne voudrais de l’aide de personne.
Cloud : Tu aurais dû rester…
Celes : Bien tranquillement au lit, je le sais.
Cid : Pardonnez-moi de vous interrompre. J’ai dans quelques minutes un entretien avec une famille aristocratique qui doit déjà m’attendre dans la salle de réunion. Seigneur Cloud, n’hésitez pas à emmener avec vous tous les équipiers que vous voudrez, et j’ordonnerai à mes meilleurs hommes de vous forger les armes les plus résistantes et les plus légères de tout le continent. A présent, si vous voulez bien m’excuser, je retourne à mes affaires diplomatiques.
Cloud & Celes : …
Cid : Ah ! J’allais oublier quelque chose d’essentiel. Véronika ! Peux-tu nous rejoindre, s’il te plaît ?
Cloud & Celes : Un mog ?
Cid : Véronika est très sympathique et a parcouru le monde entier. Elle vous servira de guide, et pourra ainsi me donner de vos nouvelles. Cloud, tâche de faire en sorte que quarante ans d’échecs deviennent à l’avenir une éternité de victoires.
Le roi Cid se retira. Il marchait maintenant la tête haute, mais on pouvait l’entendre sangloter. « Les espoirs d’un monde entier reposent sur lui, il vaincra », murmura-t-il. Celes, Cloud et Véronika prirent le chemin de la sortie, et en arrivant au portail de l’enceinte, ils virent leurs amis Squall, Eiko, Strago, et même le capitaine Steiner.
Eiko : Ils sont là ! Ils sont là !
Strago : N’est-ce pas Véronika qui les accompagne ?
Squall : Cloud, peu importe la destination, nous avons décidé de te suivre. Tu es notre supérieur après tout.
Cloud : Je vous donne à tous l’ordre de rester ici.
Eiko : Moi aussi, je viendrai.
Cloud : Eiko, je…
Strago : Ne discute pas, jeunot, je viens aussi.
Squall : Tu connais mes intentions.
Celes : Comme tu n’es pas très diplomate, tu auras forcément besoin de moi.
Cloud : Alors allons-y ! Je ne vais pas porter les espoirs de tout un monde à moi seul.
Celui qui désire la mort de quelqu'un doit être prêt à subir le même sort.
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Dimanche 2 Mars 2008 à 16:36
La suite pour ceux qui ont apprécié le début. L'aventure prend déjà une certaine tournure...


Chapitre second : Eloge du mal



Aussi profonde soit la douleur
Il n’y verra jamais que ses peurs
Aussi loin que le chagrin le mène
Elle ne s’en verra que plus vilaine
Malgré l’ombre que lui procure sa cécité
Elle se fendit sous les maux de ses péchés
Rares sont ceux qui se défont du mal
Et réchappent à la danse finale

(Ces quelques vers font référence à l’emprisonnement de Ifrit, à venir plus tard)





Les aventuriers décidèrent de prendre du repos et de partir le lendemain. Cloud voulut dormir à Gatrea, et les autres firent de même. Après un souper en grande compagnie, Cloud se réfugia sur le toit, peut-être pour la dernière fois avant longtemps. Il regardait entre-temps son épée posée au coin de sa chambre, et il la rejoint. Il enlaça la lame de ses bras et s’endormit ainsi. Peu de temps après, il n’y avait plus un bruit. Tout le monde dormait sereinement.

Le lendemain, ils s’éveillèrent tous presque en même temps, et se retrouvèrent à l’extérieur. C’était l’heure du départ, mais pas tout a fait car ils prévoyaient de passer au château afin d’en ramener quelques armes. Quelques citadins se trouvaient au pas de leur porte, et ils les regardaient avec culpabilité. La tenante du bar d’en face était aussi à sa porte. C’est elle qui avait créé des affinités dans le groupe, grâce à son bar convivial où grand monde venait pour s’y relaxer. Arrivés aux portes de Altair, l’équipe vit des foules se presser dans les rues en criant : « Nos sauveurs, les guerriers de l’espoir ». Les encouragements étaient chaleureux, et ils persistèrent jusqu’aux portes du château. Les soldats qui s’entraînaient aux étages inférieurs du château acclamaient, eux aussi, à la venue des fameux guerriers.

Avec tant d’espoir derrière eux, nos protagonistes se sentaient déjà partir vainqueurs, ne pouvant revenir qu’après avoir triomphé sur les forces malveillantes. Strago prit parmi les choix de bâtons le plus puissant gourdin qui se trouvait dans le coffre. Celes prit une épée aussi étincelante que le reflet d’un coucher de soleil sur la mer, contenue dans un autre coffre. Eiko fouillait aussi dans des coffres qui ne contenaient malheureusement pas ce qui pouvait faire son bonheur, et les renversait ensuite pour exprimer son mécontentement. Squall ne désirait autre arme que son éternelle gunblade. Cloud se contenta lui aussi de sa vieille épée qui, par son poids, lui conférait une force qui dépassait presque les limites humaines. Cloud n’avait jamais douté de sa force, même sur le champ de bataille face à l’ennemi. Cependant, ses adversaires n’ont toujours été autres que des humains, avec leurs faiblesses d’humains. L’histoire de démon que lui avait conté le roi ne le rassurait en aucun point, et bien que sa bravoure surmontait n’importe quelle menace, il restait tout de même un doute exprimé par la peur de l’inconnu.

Toute l’équipe était à présent prompte au départ. Cloud, tel un leader, esquissa un acquiescement de la tête et partit au devant de son indomptable escorte comprenant un terrible sorcier, une jeune invokeur, un manieur d’épée formidable, et ainsi qu’une guerrière aux pouvoirs magiques mystérieux. Tous se sentaient d’une âme déterminée à mener à bien les ambitions du roi. Ils marchaient avec fierté, alors que les rues étaient encore mieux remplies et encore plus bruyantes qu’auparavant. Il n’y avait pas que les habitants d’Altair, mais également ceux venus de Gatrea et des autres villages aux alentours.

Ainsi ils quittèrent Altair et rejoignirent le portail et en empruntant ensuite un chemin que jamais ils n’avaient pris auparavant. Un chemin qui menait aux bois peu explorés, d’où on ne voyait plus les tours de guet situées aux quatre coins de l’enceinte du château d’Altair. Une forêt non trop inquiétante pour de jeunes héros. Ils venaient d’en parcourir une bonne distance, que d’un buisson derrière eux apparut un étrange personnage. C’était une vieille femme très âgée et petite. Elle était vêtue d’une vieille tunique de sorcière, comme celle que portait un vieux clan de sorciers déjà éteint depuis plusieurs décennies. Elle commença, en montrant les guerriers de l’espoir du doigt :

??? : Vous, qui eûtes été commandés par le cœur de la Terre, vous ne pouvez vous aventurer plus loin. Les monstres qui hantent la caverne diamantine sont d’une force inconcevable ; et même avec l’artillerie dont vous disposez, je crains que la victoire ne puisse vous être assurée.
Eiko : Qui c’est cette vieille cinglée ?
Squall : Ce n’est qu’une pauvre habitante de la forêt, je suggère que nous passions notre chemin.
Cloud : Je veux savoir qui vous êtes, outre votre nom.
??? : Je me nomme Matoya ; il ne m’est sans doute pas utile de vous en dévoiler plus.
Les 5 guerriers : …
Matoya : Rhaa ! Ces cinquante dernières années ont tant effacé des mémoires les plus précieux noms. Ma souveraineté passée ne se conte plus parmi les générations. Pour être brève, je prétends être celle qui guida le clan ayant jadis fait trembler tout le continent, nous étions les grands sorciers de Seth.
Celes : Seth le dieu Egyptien ?
Matoya : C’est aussi le nom qu’a emprunté notre Dieu tout puissant, et nous régnions à ses côtés depuis des siècles sur le continent, car la nature était toujours de notre coté.
Strago : La nature ?
Matoya : Seth donnait vie aux arbres, aux animaux, aux humains… et nous nous servions de cette charge vitale pour renforcer notre magie. Quelques tribus barbares venaient nous piller, mais nous avions toujours au préalable créé des murs repoussant toute menace. Et ainsi, nous avions conquis en deux années ce qu’une gigantesque armée de soldats aurait pris avec grandes difficultés en trente. Je vous conterais sans m’en languir comment nous avions si longuement torturé l’espèce humaine, mais la tâche que je me suis confiée est à cet instant plus importante que mes viles leçons d’histoire.
Squall : Hé la vieille, tu ne pourrais même pas nous prouver ton identité.
Matoya : Regarde sur mon permis de conduire.
Elle leur montre son permis de conduire.
Squall : C’est vrai, excusez mon insolence.
Matoya : Je vois une talentueuse magicienne parmi vous.
Cloud : Celes ?
Matoya : Je sens son potentiel. Il est bien supérieur au vôtre. Si tu l’acceptes, j’aimerais te faire don de quelques sorts qui pourraient t’être très utiles.
Celes : N’espérez surtout pas que je me joigne à votre cause. Vous et vos sous-fifres avez répandu une terreur trop importante dans le monde. Et de plus, je ne peux m’abaisser à devoir réclamer votre savoir.
Matoya : Tu as bien raison, les Ténèbres t’engloutiront avant que tu n’aies pu lever le bras.
Cloud : Celes, son aide pourrait nous être précieuse. Nous ne risquons pas de perdre trop de temps, et rien ne presse.
Matoya : Vous devrez tout d’abord vous soumettre à l’épreuve de l’apprenti, jeune fille.
Eiko : Mais vas-y !
Matoya : Suis-moi si tu veux apprendre, mais ne t’y sens pas forcée.
La sorcière partit, suivie par Celes, et elles empruntaient toutes deux un sentier jonché d’épines sur le sol qui menait au lieu des épreuves. Cloud, Strago, Eiko et Squall les suivirent au pas, mais non plus loin qu’à quelques mètres d’une entrée très étroite entre deux arbres à l’écorce épaisse. Au-delà s’y trouvaient Celes et Matoya, invisibles de l’extérieur, Tandis que le reste du groupe qui patientait était guetté par un point rouge que l’on voyait bouger sur une branche d’arbre…
??? : Je dois vite en informer le roi, coubo !
Celui qui désire la mort de quelqu'un doit être prêt à subir le même sort.
Dimanche 2 Mars 2008 à 16:44
EXELLENT VIVEMENT LA SUITE :bravo: :bravo: :bravo: !!!!!!!!!!!!!!!! ^^
L...savais-tu...que les shinigamis...ne mangent que des pommes
mouhahaha.....
(°v°)
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Dimanche 2 Mars 2008 à 18:46
Excellent ! Au fait Matoya c'est de FF I ?
Si la fin est proche, pourquoi on ne peut pas la voir ?
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Lundi 3 Mars 2008 à 11:02
Merci beaucoup :)

Oui Matoya est le nom de la sorcière de FF premier du nom! Ah la musique MYTHIQUE de Matoya's cave :love: Mais dans l'histoire il n'y a de ressemblance que son physique, puisque dans FF1 elle ne sert aucun dieu du nom de Seth... et en plus c'est une gentille ;)

Le chapitre 3 viendra une fois que j'aurai tout revu et recorrigé (oui cette fanfic doit avoir 3 ans maintenant)
Celui qui désire la mort de quelqu'un doit être prêt à subir le même sort.
Lundi 3 Mars 2008 à 11:09
Je sais pas si je me trompe si je me trompe tampis
je trouv aussi tres bien le nom Cloud ça ma fait penser a Kingdom Hearts II
en tout cas ça aussi c'est exellent ( meme si cela n'avais aucun rapport avec Kingdom Hearts II )
L...savais-tu...que les shinigamis...ne mangent que des pommes
mouhahaha.....
(°v°)
Lundi 3 Mars 2008 à 11:12
Cloud vient de ff7 avant d'être dans kingdom hearts...
Sinon il y a squall et même Eiko...Dans ce cas pourquoi pas Djidane :P ??
Sinon c'est super même si je n'ai pas encore lu le chapitre II...
(\_/)
(0.0)
( ><)
This is Bunny. Copy Bunny and this message to help him on his way to the world domination... attention il va contrôler le monde ! Lui, il est pas rose!
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Lundi 3 Mars 2008 à 12:38
Tous les persos pratiquement sortent des FF ;) sauf les BOSS et personnages spéciaux que je vai essayer de rendre originaux!


Pour vous et en direct, le troisième chapitre de la fanfic... relativement court ceci dit pour vous laisser le temps de souffler ;)


Troisième chapitre : Initiation





Deux heures s’étaient déjà écoulées depuis que des fougères empoisonnées s’interposèrent derrière le passage de Celes et Matoya. Rien ne pouvait être prédit, tant la situation était incertaine. Même Strago, traînant avec lui ses cent ans d’expérience, n’avait idée de ce qui pouvait se dérouler. La vieille femme psalmodiait ; en la langue des Seths, probablement. Parmi les voix, aucune ne semblait appartenir à Celes, ce qui inquiétait ses compagnons, surtout Cloud qui la poussa à suivre un être qui fut jadis une ennemie du reste du monde. Le supplice prit fin et le silence se brisa quand Matoya ressortit et annonça : « Notre grand Seth jugea bon de pactiser avec cette petite et il accepta le partage ». A ces mots, la sorcière disparut dans les bois, et laissa libre vue à un véritable lieu de prière. Celes était au sol et semblait inconsciente. Le groupe d’aventuriers accourut auprès du corps inanimé.
Cloud : Maudite sorcière, quelle confiance lui ai-je accordée !
???: Les lamentations sont interdites dans l’une de mes demeures.
Aucun corps ne semblait être source de la voix, mais il y avait bien une aura ; si forte qu’il était impossible de se concentrer sur autre chose.
???: Ne cherchez pas mon corps, votre faible conscience n’en a les moyens. Vous pouvez cependant me nommer Seth, je suis la grande divination qui de par les âges et les générations assista et contribua à l’expansion de ce que certains érudits appellent « le virus venu droit de l’Enfer », ou plus communément « les Ténèbres ».
Eiko : Toi, le vieux bouc, réveille Celes tout de suite !
Seth : Voyez par vous-même, je n’ai que faire à donner le réveil à une âme et un corps éveillés. Votre amie feintait son inconscience.
Celes se mit sur pieds et secoua la poussière sur sa cape blanche.
Seth : J’exige à présent que vous mettiez fin à votre vaine croisade. Aucun humain ne peut détenir la justice dont l’usage mettrait fin à toute forme de querelle, car ceci est le devoir des dieux. N’est-ce pas ce pas ce dont vous êtes en quête ?
Squall : Vous êtes en tort, notre quête ne prendra fin que quand nous aurons exécuté les ordres de notre roi.
Seth : Je ne sais pas ce que votre présence veut manifester en ces lieux. Néanmoins vos décisions vous appartiennent, mais nous nous croiserons à nouveau comme tel le destin l’a décidé. Qu’à présent le vent emmène mon spectre sur vos traces, et que la fortune ne vous abandonne pas.
L’aura puissante et malsaine se dissipa en un coup de vent, et l’air calme et paisible revint. Véronika était de retour de Altair et attendait silencieusement dans un buisson, mais son pompon rouge dépassait.
Eiko : Regardez dans le buisson, c’est le mog qui nous suivait tout à l’heure.
Véronika : Un message du roi, coubo. Il veut que vous en finissiez très vite.
Celes : Le roi a des recommandations bien étranges, qu’en pensez-vous ?
Strago : Il faut le comprendre. Après toutes ses tentatives vouées à l’échec… je vois bien que nous lui redonnons espoir.
Cloud : J’ai tout de même plus de peine à comprendre ton comportement de tout à l’heure, Celes. Nous croyions tous que le pire t’était arrivé. Te joues-tu des soucis que nous pourrions nous faire ?
Celes : Cloud, j’adorerais savoir la place qui m’est réservée dans ton cœur. Tu ne m’as jusqu’ici fait part que de ta froideur. En vérité, j’ai seulement attendu l’occasion propice pour voir tes réactions sans retenue.
Squall : Elle t’a bien eu, Cloud. En fait, je suis plutôt d’accord avec elle.
Ils se remirent en route par la direction de la grotte diamantine, guidés par Véronika. La marche devait durer au moins deux jours pour atteindre la destination, mais par manque de vigilance, Cloud, qui était censé veiller au transport des provisions, se fit par un moment d’inattention voler toute la nourriture par un sanglier affamé. Pour compte, il fût condamné à la chasse, ce qui fit perdre au groupe un temps considérable. Rien d’autre ne vint ralentir leur avancée, et ils rejoignirent le pied de la grotte en un peu moins de trois jours. A ce point s’offrit à eux une longue cave éclairée par la lumière se reflétant sur des matériaux précieux et étincelants. A l’intérieur, des parois de diamants rendaient le lieu beaucoup moins inquiétant qu’il ne l’était. « C’est ici qu’il ne faut pas se méprendre et être aveuglés par l’éclat de ces pierres», dit Squall, et tous redoublèrent de vigilance. On ne reconnaît le mal que quand il se dévoile sous ses formes les plus somptueuses, et c’est à cette beauté que le mal mérite ses éloges.
Celui qui désire la mort de quelqu'un doit être prêt à subir le même sort.